Belmondo, une vie dure et cruelle

Belmondo est sans doute né d’une de ces innombrables portées de petits galgos et il est certainement issu d’une énième mise bas de sa maman qui servait de reproductrice.

Naître galgo c’est être voué à une vie de souffrance et de servitude.

C’est comme si Belmondo avait vécu dans un autre monde, un monde cruel où il a dû se battre contre les siens pour gagner sa nourriture, celle qui lui a permis de grandir et d’acquérir la force nécessaire de courir et de chasser pour son galguero.

A force de coups et de privations, Belmondo était une machine de guerre depuis plus de 8 ans, il n’a connu que cela alors il ne comprend pas encore qu’il a changé de monde et que dans celui-ci, les chats et les petits chiens ressemblent à des lapins.

Il aurait pu mourir 100 fois mais Belmondo est fort et extrêmement courageux. Il a un mental d’acier et c’est pour cela qu’il est, aujourd’hui encore, avec nous.

Aurions nous eu cette force de caractère et pendant si longtemps ? N’aurions nous pas baissé les bras, il eut été pourtant plus facile de se laisser mourir. Mais non, Belmondo a choisi de vivre... C’est un survivant !!!

Mais Belmondo est déboussolé, perdu, alors il faut lui tendre la main car sous son armure, il y a un cœur qui bat.

Belmondo a appris à se battre mais maintenant il veut apprendre à aimer. Le refuge doit être une transition du mal vers le bien et le meilleur pour lui sera cette famille qui l’accueillera et l’aimera.

Certes, Belmondo est maintenant un papy galgo (bientôt 11 ans), grincheux par moment, mais il est fatigué Belmondo, et il ne veut plus se battre, il a encore toute l’énergie nécessaire pour profiter de la vie, de s’allonger sous un rayon de soleil en été ou de s’étendre devant un bon feu de cheminée l’hiver ou encore de faire de belles promenades avec sa nouvelle famille.

Son galguero lui a fait vivre un enfer, alors maintenant on se doit de lui offrir le paradis.

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