Récit du voyage par Jean !

Nous avions tous rendez-vous à BRAX chez Nelly le vendredi à 9h.00, et bien oui toute l'équipe était au grand complet, et àl'heure s'il vous plaît ! Étaient présents : Corinne, Christelle, Fatima, Guyet moi-même, votre humble (sic) serviteur (Jean). Nous avons pris le temps derépartir sur les trois véhicules des sacs de croquettes et divers objets, etaprès une demi heure environ, nous voilà partis derrière notre"leader", je l'avais oubliée celle-là, je veux parler de notre Nelly internationale, bien sûr.

Le temps est plutôt beau, la circulation est dense, beaucoup de camions à n'enplus finir, mais bon tout se passe très bien. Vers 12h.30, première halte pours'envoyer une savoureuse salade concoctée par Corinne, un café et une compotede fruit. Et nous voilà repartis requinqués sous un beau soleil. Le reste de laroute se passe presque sans surprise, sauf que voilà, à environ 2 heures denotre destination, des bouchons de m.... vont se succéder à un rythme régulier,pour cause d'accidents sur l'autoroute.

Nous finissons par arriver à CUENCA, notre premier objectif est de nous rendreau refuge où nous y faisons la connaissance de Puri, Maria et Edison. Quelleagréable surprise et quelle émotion aussi de découvrir pour la 1ère fois, cerefuge avec tous ces chiens qui gambadent joyeusement et qui nous accueillentavec leurs aboiements. Ce refuge se situe dans un endroit très isolé, couvertd'arbres, mais très bien aménagé pour les toutous. Mais voilà, nous ne pourronsy entrer pour décharger notre cargaison car la clé du portail est aux abonnésabsents ce soir-là... ....

Qu'à cela ne tienne, nous repartons vers notre hôtel, juste pour repérer leslieux et pour que notre "leader" signale notre arrivée et fasse lenécessaire pour que notre accueil se passe dans les meilleures conditions plustard. Et là nous suivons Puri et Maria qui nous emmènent dîner dans cettemagnifique ville de Cuenca où nous allons déguster dans une humeur gaie etjoyeuse, de délicieuses spécialités espagnoles : il est tôt le matin (environ 1h.00). Après quoi nous avons droit à une visite guidée de cette ville typiqueoù la particularité réside dans le fait qu'on y trouve des maisons suspendueset accrochées à même la roche : c'est tout simplement un régal pour les yeux.Et tout cela nous a entraîné à n'aller au lit que vers 2 h.30 du matin. La nuitva être courte, mais qu'importe.

Le réveil a lieu à 8h.00 ce même samedi, puis après le petit déjeuner, nousrécupérons nos voitures respectives pour nous rendre au refuge, où nouspourrons enfin décharger notre précieuse cargaison. Après quoi nous prendronsle temps d'aller visiter le refuge, prendre des photos et surtout ne pas nouspriver de caresser et câliner tous les chiens qui étaient accessibles. Maispendant tout ce temps-là, Nelly et Corinne s'occupaient avec Puri à préparerles documents officiels ainsi que les chiens qui allaient faire partie duvoyage. Tout se passait plutôt bien jusqu'au moment où nous avons,malheureusement, assistés en direct à un abandon d'une magnifique galgagris-bringé par un chasseur et son fils. Je passerai sur les moments de forteémotion mélangée de colère que nous avons tous vécus lors de cet événement...... mais comme nous l'a dit Puri, c'était préférable aux autres méthodescruelles, d'autant que cette galga semblait n'avoir jamais subi de mauvaistraitements, bien au contraire. Et tout cela nous a amené jusqu'à l'heure de midi.

A 12H00 tapante, tout était prêt pour le départ : tous les chiens étaientrépartis dans les trois véhicules. Pour celles et ceux qui n'ont jamais assistéau départ du refuge de Cuenca avec les chanceux qui ont été choisis pour levoyage, je peux vous dire qu'il y règne une ambiance particulière : un mélangede joie immense et de tristesse enfouie à la fois... mais bon il faut resterpositif car ça reste quand même avant tout un grand moment de bonheur. La routedu retour a été calme, pas de circulation intense sur l'autoroute, saufqu'environ après 2 heures de route environ, quasiment en même temps, deuxvoitures ont dû s'arrêter en urgence, car des chiens se sont "lâchés"dans leur voiture respective ; la vue c'est rien, mais l'odeur, dans unvéhicule fermé avec la climatisation en plus, c'est la limite du supportable ;la preuve c'est que dans l'une des voitures, nous avons assisté à une sortieprécipitée d'une des convoyeuses, dont je tairai le nom - par souci du respectde sa vie privée - qui nous a vomi en direct un esquimau glacé qu'elle venaittout de juste de déguster lors d'un précédent arrêt. Il fallait bien quequelque chose se passe, car ça commençait à devenir monotone. Cette vision "d'horreur"passée, nous avons continué notre route sans encombre, sauf que la même scènes'est reproduite encore à deux reprises dans la même voiture... ... mais avecles vomissements en moins, car la pauvre intéressée n'avait sans doute plusrien dans le ventre, sauf son courage et sa ténacité.

Et c'est ainsi que nous avons fini par arriver à "Mazarin", sous unepluie battante à minuit et 2 minutes précise. Nous avons entrepris de libérernos protégés et les préparer pour la nuit, et tout cela nous a entraîné jusquevers 2 h.00 du matin ce dimanche. Nous nous sommes restaurés autour de la tablede Corinne, et chacun s'en est allé dormir rapidement car ce matin, dès 8 H.00,nous avons procédé, comme à l'accoutumée, à la préparation et à l'attributiondes chiens aux personnes venues expressément pour les récupérer et les menervers leur nouvelle vie... ... mais là c'est une histoire connue et qui serépétera encore et encore. En tout cas c'est ce que nous espérons tous de toutcoeur. Et ce sera là le mot de la fin !