Voyage des 9 et 10 décembre 2016

Cela faisait quelques mois que j’avais hâte de retourner en Espagne pour retrouver celles et ceux qui œuvrent de l’autre côté de la frontière, au plus près de la misère et de la barbarie subies par ces chiens qui ont eu la chance de croiser la route de ces héros. Tant qu’on n’a jamais fait ce voyage, on a juste une vague idée sur les refuges que nous parrainons, mais une fois qu’on a rencontré ces bénévoles très engagés, et qu’on a vécu des moments d’émotions et de vrai partage avec eux, on n’a qu’une envie, c’est de revivre ces moments avec ces belles personnes et être encore une fois rassuré en croisant le regard de tous ces chiens heureux, malgré leur vie au refuge. Notre vie professionnelle et personnelle ne nous permet pas toujours de donner la priorité à la cause qu’on a choisi de défendre; j’ai donc dû attendre depuis mars que ce jour arrive enfin.

 

Le Bénévole est un lève-tôt ponctuel, aussi, Corinne, Michel et moi-même avons respecté notre horaire de départ prévu à 7h30. Comme à chaque fois, le camion a été préparé des semaines à l’avance par Corinne, à savoir : 

Charger et fixer les cages désinfectées depuis le dernier voyage, selon un plan bien précis, en choisissant les tailles en fonction des chiens que nous allons ramener, d’où l’importance d’avoir bien bouclé les dossiers d’adoption à l’avance.

Charger les dons, dont plusieurs sacs de croquettes de 20 kg chacun, et de nombreuses couvertures.

Faire une petite visite technique du camion (niveaux, papiers du véhicule, fonctionnement du GPS, etc… mais ce « etc » cache une longue liste de vérifications).

S’assurer du confort minimum de chaque voyageur en prévoyant de quoi boire et une couverture pour les ¼ de repos (enfin, plutôt les 1/3 vu que nous sommes 3 chauffeurs..!)

Nous ne partons pas pour un voyage d’agrément, mais le Bénévole ne fait jamais le difficile et sait toujours s’adapter.

Corinne entame le 1° tronçon à travers les Landes. La météo a décidé d’être clémente avec nous, tout comme le camion, malgré ses 300 000 km dépassés depuis bien longtemps. Nous avons mille choses à nous raconter, car nous ne nous sommes pas vus depuis de longs mois. Le cœur léger, notre mission nous donne des ailes; heureusement, le GPS est là pour nous rappeler que ce n’est pas parce-que le trafic est fluide que l’on ne doit pas respecter les limitations de vitesse..!

Nous connaissant assez bien, nous savons que nous pouvons nous faire confiance en ce qui concerne notre gestion de la fatigue. Aucun d’entre nous ne cherchant l’exploit, dès que la fatigue se fait sentir, on passe le volant au suivant, car il faut rester vigilant tout au long de ces 850 km aller.

Michel prend la suite après notre pause petit-déj dans l’aire de repos habituelle, par contre, Corinne s’est fait piéger dans les toilettes extérieures de la station, qui ont démarré l’auto-nettoyage alors qu’elle était toujours à l’intérieur… à moins qu’elle n’ait choisi l’option douche… Le résultat ne s’est pas fait attendre: pantalon trempé; de quoi bien la réveiller, ou l’enrhumer..!

Les kilomètres défilent sans aucun problème, et comme ce n’est plus mon baptême de voyage, nous choisissons le trajet le moins joli mais le plus rapide. La neige tant redoutée n’a pas fait son apparition et ce sont des Pyrénées bien ensoleillées que nous traversons.

Le Bénévole ne loupe jamais un repas s’il veut tenir dans la durée, aussi nous nous arrêtons dans l’aire de repos que Corinne a déjà testée auparavant (un jour ou l’autre Galgos France finira par publier son guide des meilleures aires de repos..!). Mon estomac réclamait la fameuse tortilla espagnole alors que mes 2 comparses ont jeté leur dévolu sur des sandwiches (le Bénévole est plutôt raisonnable question budget). Un petit café et nous voilà repartis; c’est à mon tour de conduire…. Et c’est là que me sont revenus les souvenirs de mon 1° voyage avec les désagréments dus à ma petite taille (ou à la taille démesurée du camion). A chaque péage, je devais détacher ma ceinture et montrer mon profil arrière à mes compagnons de voyage pour pouvoir attraper le reçu à l’automate… Non, il n’existe aucune photo de ces instants; le Bénévole est solidaire..!

Après 3h de conduite… et de décrochages de ceinture aux nombreux péages, Michel reprend le volant et assure une bonne partie du voyage (on ne peut pas lutter face à un ex-professionnel du transport routier). Nous profitons de la belle luminosité de ce temps clair en fin de journée pour tenter de prendre LA plus belle photo du trajet, mais n’est pas photographe qui veut, et nous nous contentons de nos modestes clichés.

Nous arrivons à l’hôtel de Cuenca à 19h30… Oui, j’ai déjà précisé que le Bénévole était ponctuel..!

Le temps d’y déposer nos affaires et voilà que la belle Inès vient nous chercher pour aller partager un délicieux riz au poisson. Inès est la trésorière de Cuencanimal, et pour ceux qui ne le savent pas encore, c’est cette association qui met un point d’honneur à nous inviter systématiquement à ce repas. Marie José, Veronica et Maria nous ont rejoints, et Mercedes, la Présidente viendra nous faire un petit coucou avec son mari. Elle ne laisse rien paraître de sa grave maladie et nous accueille d’un sourire radieux d’une grande noblesse. Les embrassades peuvent commencer, et je savoure chacune d’elles, car je me sens toute petite face à ces filles mais cette fois-ci, cela n’a rien à voir avec ma petite taille.

Cela fait maintenant un an que je suis déléguée chez Galgos France et je voue une admiration sans borne à ces filles qui ont un courage et une force qui me dépassent. Toute l’année, elles gèrent des cas difficiles, rencontrent régulièrement des problèmes colossaux, surmontent des situations dramatiques, font face à des choix cornéliens, affrontent les (mauvaises) humeurs des humains et se rendent disponibles plus que de raison, sans jamais négliger les animaux qu’elles ont sous leur protection. Pas un de ces 95 chiens présents actuellement au refuge ne manque de soins, de nourriture, et surtout de caresses… et elles ne sont que 2 filles sur le terrain, bravant les aléas de la météo…! Marie José est à temps plein, tandis que Veronica est à mi-temps.

Pendant que nous dégustons notre succulent repas, elles visionnent avec plaisir les vidéos de mes 2 chiennes adoptées là-bas cette année (Bowie, ex-Summar et Masai, ex-Paz). Je fais une parenthèse sur le fait que recevoir des nouvelles régulières des chiens dont elles se sont occupées, qu’elles ont parfois sauvé d’une mort certaine, et qu’elles ont côtoyé pendant des mois, voire des années, est un bonheur immense pour elles. Donner des nouvelles est peut-être contraignant pour vous, mais pour elles, c’est ce qui leur permet de tenir dans les moments les plus difficiles. Pensez-y quand vous adoptez, et ne manquez jamais de répondre aux sollicitations de nos délégués chargés du suivi annuel lorsqu’ils vous demandent des nouvelles de vos toutous.

Alors que nous partageons ce moment convivial et chaleureux, Marie José reçoit un appel à 23h45 pour récupérer un galgo errant dans un village. Pendant qu’elle essaie d’organiser la capture pour le lendemain, Inès lui fait remarquer qu’elle sera déjà bien occupée avec nous, mais Marie José s’inquiète déjà pour ce galgo qu’elle ne connaît que par photo… elle fond alors en larmes. 

Maria m’explique que la charge de travail actuelle est énorme pour Marie José et Veronica, car une des bénévoles régulières s’est cassé une jambe récemment et ne peut assurer sa mission. Elle m’avoue que l’association a de plus en plus de mal à recruter de nouveaux bénévoles et surtout à les garder, malgré de nombreux appels sur le net. Certains ne viennent qu’une fois et devant l’ampleur de la tâche ou par désillusion, ne donnent plus signe de vie.

Hé oui, être bénévole dans un refuge n’est pas donné à tout le monde. Il ne faut pas avoir peur de se salir à ramasser des excréments, de braver le froid, la pluie, de se faire bousculer par des chiens fous de joie de pouvoir se promener en dehors de leur enclos. Il faut être capable de consacrer une partie de son temps libre régulièrement au détriment d’autres loisirs plus divertissants et plus confortables; c’est ce qu’on appelle le don de soi. Il ne faut pas s’attendre à recevoir de lauriers pour ce que l’on fait; la plus belle des récompenses, elle est dans le regard de ces chiens qui reçoivent vos caresses, qui peuvent sortir se promener grâce à vous, et dans la joie qu’ils vous témoignent à votre arrivée. Le Bénévole est solide mais a un cœur d’artichaut.

Vous vous sentez capable de faire ça? Alors n’attendez plus, franchissez le cap et engagez-vous dans un refuge.

Comme ces filles forment une équipe très soudée, une grande embrassade générale vient apaiser la situation et les rires reprennent de plus belle, le temps pour nous d’aller nous coucher après cette journée déjà bien chargée en émotions.

Le lendemain, un grand ciel bleu ensoleillé nous accueille au refuge de Cuenca, comme pour célébrer ces futures adoptions, signes de nouvelles vies. Après avoir déchargé le camion, toujours assistés par une meute en liberté dans la cour intérieure, c’est Veronica qui se charge de nous faire la visite pendant que Marie José et 2 autres bénévoles réguliers nettoient les box et enclos, une fois les gamelles remplies. Il règne une ambiance joyeuse, tant parmi les chiens que parmi les humains. Cette fois-ci, je décide de faire un maximum de vidéos, d’abord pour ne pas oublier le nom des chiens que nous croisons, et pour que vous puissiez vous plonger dans cet environnement bouillonnant de vie. Les 5° minutes dans chaque enclos, il m’est difficile de tenir mon appareil (excuse peu crédible pour mes mauvais cadrages), mais une fois que leur moment de folie est passé, les chiens se couchent au soleil et nous laissent les observer tranquillement… Peut-être se doutent-ils qu’ils doivent faire bonne impression au cas où de futurs adoptants visionneraient la vidéo..! Il ne faudrait pas louper le casting..!

Puis je tombe sur Orena, qui m’a hantée pendant ses 2 mois de vadrouille cet été. Je suis ravie de constater qu’elle se porte à merveille, dans son élément, et je peux enfin la toucher pour de vrai, moi qui ne l’ai connue que par le biais des 4000 affiches et flyers distribués dans la région toulousaine et qui avais pu la caresser du bout des doigts dans sa cage-trappe juste après sa capture (si vous avez loupé son histoire, lisez le post à son sujet sur notre site).

Inès nous rejoint et nous fait part des projets d’aménagements prévus. Le refuge dispose d’un terrain de 2 Ha mais faute de moyens, seule une partie est clôturée. Les filles souhaiteraient doubler la clôture actuelle pour éviter toute intrusion malveillante comme cela arrive dans d’autres refuges. Elles aimeraient installer une caméra de surveillance, bâtir d’autres enclos, réaliser un système de drainage afin que les chiens ne soient pas dans la boue quand il pleut beaucoup. Je remarque que même Inès qui vient moins souvent, connaît le nom de tous les chiens… Le Bénévole est impliqué..!

Il est temps pour nous de déjeuner dans la désormais célèbre station-service, parce-que le Bénévole est fidèle…. et surtout très gourmand..! Nous nous retenons de ne pas tout goûter, car nous nous rappelons que nous ne sommes que 3 chauffeurs, et que la digestion risque de nous être fatale. C’est ainsi qu’a germé la sérieuse idée de rallonger la durée de certains voyages, surtout que ce sont souvent les mêmes chauffeurs qui y participent, et que cela a lieu toutes les 6 semaines en moyenne. En effet, cette épopée est somme toute assez éprouvante physiquement, ce qui n’est pas sans danger. Aussi, afin de pouvoir nous reposer un peu sur place et partager un peu plus de moments avec les bénévoles des refuges de Cuenca et de Saragosse, nous étudierons l’éventualité de rallonger le voyage d’une journée. Bien sûr, cela implique de pouvoir sortir les chiens des cages une fois arrivés à Saragosse, afin que le voyage ne soit pas trop éprouvant pour les chiens de Cuenca.

De retour au refuge, nous savons que les moments suivants vont être intenses en émotion, sachant que plusieurs adoptés sont au refuge depuis des années. L’ambiance est déjà plus pesante; un mélange de joie pour la nouvelle vie qui attend ces toutous, et de douleur de les quitter, eux qui ont animé les journées des bénévoles et employées.

Dumbo trahit son impatience en voulant monter dans la cabine, côté conducteur. Il faut dire qu’il attend ce moment depuis 5 ans, il a eu le temps de s’entraîner..!

Emi, toujours placide, attend patiemment son tour, couchée dans la cour.

Dito, curieux de tout, monte rapidement dans la cage, pour se raviser quand il comprend qu’il ne va pas pouvoir courir de si tôt. Nous le laissons ressortir pour éviter qu’il ne stresse les autres déjà installés.

Elisa ne sait pas trop si ce qui se passe est bon signe ou pas, et les gros baisers de Veronica semblent l’apaiser un peu… juste le temps de monter, car nous l’entendons déjà trembler dans sa cage.

Matias ne cessera de remuer la queue, sans oublier de dire au revoir à ses bienfaitrices.

Nikita, toujours prête pour de nouvelles aventures, donnera de la voix à quelques reprises. On nous demande de bien l’éloigner de Moya, son ennemie…!

Aidan, a bien senti que quelque chose de louche se tramait.

Izan, a eu droit à un brin de toilette avant d’embarquer, histoire de faire bonne impression à ses adoptants.

Eldon est resté discret.

Moya, la chouchou de Veronica…. Parce-que le Bénévole peut avoir le cœur brisé.

Une fois tous les chiens installés, nous avons assisté à un concert de hurlements à l’unisson de la part des chiens restés dans leur enclos, comme pour souhaiter un bon voyage à leurs copains de longue date… de quoi nous donner des frissons. Juste avant de refermer les portes du camion, un long silence met un point final à notre séjour à Cuenca. Il est 15h45, nous repartons… A l’arrière, les chiens ne se manifestent pas… On peut appeler ça un moment solennel…

Corinne aux commandes, nous ne pouvons parler pendant les minutes qui suivent… trop émus. Le Bénévole a souvent la gorge nouée…

Le camion avale les kilomètres jusqu’à Saragosse sans accroc. Il est 21h quand nous arrivons au refuge où nous attendent les 5 galgos d’ADPCA ainsi qu’une grande partie des bénévoles et la présidente. Les chiens de Cuenca se font oublier pendant que nous faisons honneur au petit buffet de Noël que les bénévoles nous ont préparé…. Bon, d’accord, le Bénévole est définitivement un ventre à pattes…

Là, même si nous ne restons que peu de temps pour développer les mêmes liens qu’à Cuenca, les embrassades sont toutes aussi chaleureuses et sincères. Notre idée de rallonger le séjour pour enfin passer plus de temps à Saragosse est très bien accueillie, ce qu’elles réclamaient quasiment à chaque voyage, et la logistique que cela engendrerait ne leur pose aucun problème… Une idée à creuser, donc.

Mais l’heure passe très vite, et si on ne veut pas que la fatigue de la nuit prenne le dessus, il est temps de partir.

Chania, Prisci, Adia et Tunez ne poseront aucun souci pour entrer dans ce camion où patientent déjà 10 autres chiens inconnus et qui n’ont pas l’air très rassurés. Lubia aura un peu plus de mal et il faudra l’intervention de la présidente pour la mettre dans sa cage. Il faut dire que personnellement, je n’aurais pas non plus apprécié que l’on vienne me sortir de mon lit au beau milieu de la nuit pour me mettre dans une cage avec des gens que je ne connais pas et dont j’ignore les intentions. Le Bénévole est compatissant.

Nous repartons aussitôt, et les larmes de Cristina à la fermeture du camion ne nous ont pas échappé.

La partie la plus longue du voyage commence, quand les yeux deviennent plus lourds, rougis par le brouillard qui fait son apparition, et qui est également attendu dans les Landes. Lors de mon précédent voyage, j’avais émis l’idée de passer par Toulouse, et c’est l’option qui a été choisie cette fois-ci, par sécurité, d’autant plus que nous n’avons aucun chien à déposer sur le trajet. Nous sommes ravis de notre choix qui nous permet de rouler en toute sécurité. Le Bénévole est pragmatique.

Arrivés au péage de Toulouse, un barrage de gendarmes nous arrête pour un test d’alcoolémie. La proximité d’une boîte de nuit et l’horaire n’y sont pas étrangers (5h du matin, le dimanche). En bon chauffeur, aucun d’entre nous n’avions bu autre chose que des boissons non alcoolisées. Le gendarme qui formait des jeunes me félicite et m’invite à repartir. Je redémarre sans voir qu’un autre gendarme se tenait sur ma droite, et qu’il manque de se recevoir l’énorme rétroviseur du camion dans la figure. Le Bénévole est joueur…

Il n’en fallût pas moins pour transformer mon invitation à repartir en : « garez-vous là, vos papiers »…. Oups… le contrôle technique était périmé depuis 2 mois… Le Bénévole n’est pas infaillible. Heureusement, même si le gendarme n’a pas cherché à savoir ce que nous transportions dans le camion, nous n’avons eu droit qu’à la leçon de morale sur la nécessité de tenir le contrôle technique à jour. Oui monsieur l’agent, promis..!

Ce petit contretemps n’aura pas entamé notre avance sur l’horaire, puisque nous sommes arrivés à 06h45 à Mazarin où Catherine nous avait déjà préparé du café bien apprécié. Nous attendrons bien sûr l’arrivée des adoptants pour libérer les toutous, car c’est un autre grand moment d’émotion à ne pas manquer. Je retiendrai les larmes des adoptants d’EMI à l’ouverture des portes, me rappelant celles que je n’avais pu contenir la 1° fois que j’ai assisté à une arrivée de camion.

Si vous avez eu la patience de lire ces lignes et de visionner les vidéos, j’espère que vous prendrez conscience de l’implication de chacun des maillons de cette chaîne qui permet au chien que vous avez choisi d’être parmi vous aujourd’hui.

Depuis la personne qui aura signalé l’existence de ce chien dans la rue ou dénoncé la maltraitance chez son ancien maître, en passant par l’employée du refuge qui aura passé des jours à le capturer, à l’éventuelle famille d’accueil qui l’aura sociabilisé, à la bénévole de l’association qui se sera appliquée à rédiger une fiche qui décrive au mieux le caractère et l’histoire de ce chien, au vétérinaire en Espagne qui fera un effort dans ses tarifs, aux bénévoles qui feront en sorte que le chien se sente bien au refuge malgré tout, aux bénévoles de Galgos France qui traduiront cette fiche, et la diffuseront sur les réseaux sociaux, aux responsables des adoptions, qui orienteront patiemment les futurs adoptants vers le chien qui conviendrait le mieux, aux petites mains qui œuvrent dans l’ombre, afin de trouver des fonds, aux donateurs qui donnent ces fonds, aux sympathisants, qui aident physiquement, aux chauffeurs qui consacrent 3 jours avec la fatigue et les risques que cela comporte…. Pensez à tous ceux-là lorsque vous adoptez.

 

Chers adoptants, respectez toutes ces personnes en vous occupant au mieux de ces chiens qui ont déjà connu le pire. Laissez à ces derniers le temps nécessaire à leur acclimatation; ne soyez pas impatients, mais compréhensifs. Nous vous remercions d’adopter un chien sans l’avoir vu avant, mais juste en nous faisant confiance. En adoptant un chien chez nous, vous participez surtout à un sauvetage. Merci d’être un maillon de cette belle chaîne, mais ne la brisez surtout pas. Merci de nous faire confiance. Nous espérons pouvoir compter sur vous.

 

à Zoé…..

 

Toutes les photos du voyage ICI