Voyage à Cuenca et Zaragoza des 6 et 7 Septembre 2013

 

 

Léonie : Pour ce résumé nous serons deux à vous raconter notre merveilleuse expérience en Espagne. Aurélie (Déléguée 91) et moi (Léonie, Déléguée 28) :une grande première pour nous deux. Aurélie était accompagnée de son ami Guillaume. A nos côtés, il y avait également Véronique, Membre Actif 24, qui nous a apporté tout son soutien et sa bonne humeur au long de ce voyage.

 

Aurélie : Eh oui ! Une grande première pour nous aussi ! Jeudi matin, 10h30 : nous voilà partis, mon chéri et moi-même, en direction d'Agen pour y retrouver Nelly, chez elle, avant notre périple jusqu'à Cuenca ! La voiture est pleine comme un œuf grâce aux dons collectés par Marine et Babeth, respectivement Déléguée de Paris et Membre Actif du 77, que nous remercions chaleureusement !

 

Léonie : Le soir chacune de nous retrouve sa FA respective, Aurélie et Guillaume chez Nelly et Véronique et moi chez Corinne. Excitation, doutes sont au RDV : comment se déroulera le voyage, toute cette route à parcourir, qu’allons nous découvrir en Espagne ?….

 

Aurélie : Nous faisons également connaissance avec Frédérique qui nous enchante par son dynamisme et sa bonne humeur.

 

Léonie : Vendredi, jour J grand départ vers l’inconnu. Après avoir chargé tous les dons chez Nelly, le camion est plein à craquer. Entre temps nous faisons connaissance avec la meute de Nelly et pour ma part avec celle de Corinne. Du pur bonheur de voir tous ces loulous dans leur maison, heureux de vivre. Au moins nous avons l’impression d’être toutes et tous sur la même longueur d’ondes. Rien de choquant, ce qui n’est pas toujours le cas avec nos amis de l’extérieur (hors PA) qui ne comprennent pas toujours notre point de vue au sujet des loulous. Nous nous sentons en famille car nous parlons le même langage et nous nous comprenons parfaitement.

Nous voilà enfin partis pour toute une journée de route pour rejoindre Cuenca. Aurélie/Guillaume et Véronique suivent en voiture le camion où se trouve nos deux acolytes Corinne, Nelly et moi-même.

 

Aurélie : La route est longue mais nous nous relayons au volant du camion et de la voiture. Bien évidemment j'ai oublié d'emporter mon permis (mon surnom c'est Boulet, vous ne le saviez pas ? Eh bien ! C'est chose faite !) Qu'importe ! Douze heures de route, ça vous fait prendre tous les risques !

Nous faisons escale sur une aire d'autoroute pour déjeuner. Nous profitons de cette pause pour changer l'ampoule d'un clignotant. Corinne nous a préparé de délicieuses salades ainsi que des sandwichs. Véronique a assuré notre dessert avec un gros gâteau chocolat/orange : miam, miam !

 

Léonie : Pendant le trajet, au cours des pauses, nous apprenons à nous connaître. Nous découvrons également divers paysages. Aurélie et moi avons pu conduire ce camion tant attendu chaque matin à Mazarin. Le Camion de l’Espoir : quel nom magnifique et qui reflète si bien ce qu’il représente.

 

Aurélie : Nous arrivons à Cuenca sur le coup des 22h et retrouvons les bénévoles du refuge en haut de la vieille ville. C'est un réel bonheur de revoir Puri et Marie-José et de faire enfin la rencontre d'Edison ! Inès est également de la partie, discrète et pourtant indispensable trésorière du refuge, des personnes incroyables de simplicité et de chaleur.

Passage obligé par les rues de la vieille ville. Il commence à faire froid mais qu'importe ! Nous suivons nos guides et nous régalons du spectacle qui s'offre à nous en profitant de leurs explications avisées. Mais si le spectacle de la ville sous les étoiles a de quoi flatter les pupilles, il ne remplit pas les estomacs ! C'est donc tous ensemble que nous partons nous restaurer.

 

Léonie : Surprise ! Pendant le repas, Mercedes nous rejoint avec son mari. Très belle femme et d’une gentillesse incroyable mais malheureusement nous ne la verrons que très peu de temps.

A la fin du repas, Nelly traduit à Marie-José la lettre très touchante d’une amie de Véronique. Marie-José fond en larmes ; une jeune femme extraordinaire et qui a tout le mérite du monde.

 

Suite à ce premier contact avec l’Espagne, Aurélie et moi avons une réaction commune : comment une ville si magnifique peut-elle cacher toute cette cruauté, cette misère, cette maltraitance infligée à nos chers compagnons si fidèles ?

La fatigue se fait sentir et en fin de soirée nous voilà de retour au gîte pour une bonne nuit de sommeil.

 

Le lendemain, après avoir déjeuné et préparé tous les papiers de nos protégés, nous partons en direction du refuge.

 

C’est un moment que nous attendions toutes les deux avec grande impatience. Après avoir traversé un grand chemin, nous apercevons des grilles au loin. Ca y est ! Nous y sommes. Nous entendons des aboiements. Nous voilà enfin arrivés dans ce milieu qui suscite chez chacun de nous beaucoup de curiosité et surtout d’émotions. Enfin ! Nous pourrons voir nos protégés en vrai.

 

Aurélie : Bien que prévenus du choc que cela fait de passer les portes, je pense qu'aucun de nous ne s'attendait à une telle émotion... Pour ma part, je n'ai pas pu retenir mes larmes en passant les grilles du portail...

À peine les portes de la voiture ouvertes, nous sommes assaillis par des chiens qui aboient et sautent tout autour de nous. Nous retrouvons même l'audacieuse China sur le siège passager ! C'est promis ma belle ! Un jour toi aussi tu goûteras aux joies des balades en famille. Pitié ! Une famille pour cet amour de chienne !

 

En arrivant dans le patio principal, nous tombons nez à nez avec Anubis ; décharné, pelé et pourtant beau et majestueux comme un prince en disgrâce. Là encore, des larmes s'échappent, que les lunettes de soleil, emportées pour l'occasion ne parviennent pas à masquer complètement. Venant de partout, les aboiements retentissent, les rires s'élèvent, l'émotion se fait sentir et l'harmonie de cette coopération franco-espagnole réjouit le cœur.

 

Astérix fait office de guide et nous accompagne dans tout le refuge pour faire les présentations. Nous tombons sous le charme de ses grands yeux et de son caractère enchanteur. Quelle misère de devoir le laisser derrière nous.

 

Léonie : Il y a aussi deux gros loulous avec nous, Rocky et Negro, adorables tous les deux et d’une gentillesse incroyable !

 

Aurélie : Oui, quels beaux garçons, ces deux-là ! Et joyeux, doux, sages... trop sages. Depuis le temps qu'ils sont à Cuenca, ils en ont vu passer, des camions ! Plus rien ne les étonne. Ils se contentent d'apprécier la visite. 

 

Léonie : Nous déchargeons tous les dons et ensuite nous visitons les patios. Quelle joie !!!!!!!!!!!!

Tous aussi gentils les uns que les autres. Tout heureux de nous voir, caresses, bisous et débarbouillages sont au rendez-vous. Chacun d’eux nous attendrit à sa façon. Grand déchirement de ne pas pouvoir tous les emmener, ils le méritent tous !!!!!!!!!!!!!!!

 

Aurélie : Puri et Marie-José nous invitent enfin à pénétrer dans le premier parc, celui où s'ébattent Gonzo et d'autres, dont les noms se sont perdus en route. Maudite mémoire !

Au fond du grand patio, nous faisons connaissance avec Danka, noble et majestueuse reine, trônant sur le toit de sa niche en bois.

À côté nous apercevons la douce Blanchette, belle comme un cœur, le fameux Racimo, la timide Lia... qui nous émeuvent par leur enthousiasme et leurs yeux interrogateurs. 

 

Nous passons ensuite au troisième patio, où nous attend une fameuse troupe ! Beaucoup de ceux qui feront partie du voyage s'y trouvent déjà :

Six, brave petit bout de Podenca timide et pourtant si douce,

Tatou, la pile électrique,

Clio avide de caresses,

Marco, le grand et noble Marco qui attendait depuis si longtemps, Icaro, le tout-fou,

Munich, le petit père tranquille,

Pitingo, le Galgo noir aux yeux de velours qui n'intéresse personne, Cinta, la timide, qui nous regarde de loin, sans trop oser s'approcher...

 

Nous connaissons un grand moment de joie. Tous ces chiens, heureux de recevoir de la visite, qui nous sautent dessus, nous font une fois de plus monter les larmes aux yeux...

Qu'ont-ils fait au Bon Dieu pour se retrouver derrière ces grillages, au fin fond d'un pays qui n'a que faire de leurs pauvres vies sans importance ?

Sentiment d'injustice, colère, tristesse côtoient pourtant la joie de les voir choyés par des bénévoles au grand cœur, en sécurité malgré les rudesses du climat, aimés par tant de personnes au-delà des frontières.

 

Chaque bénévole qui fait le déplacement revient avec un "coup de coeur". Eh bien ! Pour moi, ce sera Aurélia, la jeune Podenca borgne... Si douce, si câline, pas une once de méchanceté, un regard abîmé et pourtant si beau, si bouleversant, que je crains de ne jamais l'oublier, un regard qui donne de la force pour la suite.

Aurélia je ne t'oublie pas.

 

Léonie : Entre-temps, un homme apporte une petite bouille toute mignonne, joueur, inconscient, ne sachant pas ce qui l’attend. Pauvre petit, il se quitte un foyer pour se retrouver au refuge où tous les chiens aboient, jouent...

Au moment du retrait du harnais a-t-il compris ce qui se passait ? Ce pauvre homme a eu beaucoup de mal à quitter ce chien. Mais Asfa remontera avec nous. C’est un grand soulagement.

 

Deux personnes sont là également pour dire adieu à la belle Olivia. Pauvre nénette ! Elle avait reconnu le bruit du moteur de la voiture de ses sauveurs. Elle était si contente de les voir, certainement avec le désir de repartir avec eux. Mais non. Ce sont des adieux. Quand ils sont partis, le regard de cette louloute en disait long. Prend-elle ce départ pour un abandon ? Certainement. Mais elle aura la chance de remonter dans sa nouvelle famille en France !

 

Aurélie : Nous passons enfin au dernier patio, celui où nous attendent Eco, Flavia, Morante et les autres. Là encore l'accueil est plein d’effusions. Venant de tous les coins, des chiens nous sautent dessus, nous lèchent les mains, attirent notre attention... Tous sont beaux mais c'est indubitablement Eco qui nous frappe par sa prestance et sa grâce. Eco, qui vient renifler nos mains quand nous lui tournons le dos, qui aboie quand nous nous tournons vers lui, Eco si beau et si envoûtant.

 

Léonie : Nous revenons après avoir mangé.

Ca y est ! Le chargement de nos loulous va commencer, sous les yeux de tous les autres, qui sont là, eux, à attendre leur tour. Certains ne savent pas de quoi il s’agit, contrairement à d’autres qui vivent depuis de longues années au refuge.

 

Deux bénévoles d’Adaana arrivent pour nous apporter leurs protégés qui sont adoptés et vont en France :

La petite Oma, qui cherchait à mordre avec ces 3-4 dents, de peur qu’on lui fasse du mal. Elle m’a fait peur, elle tremblait tellement ! Petray, petite chérie, n’était pas rassurée non plus.

Marco, ce grand galgo, puissant et noble à la fois, faisant preuve d’une grande tranquillité.

 

Tous montent, les uns après les autres. Nous terminons par Anubis. Les larmes montent aux yeux de chacun de nous. Anubis n’a voulu monter qu’avec Marie-José, cette femme qu’il connaît si bien, qui s’est occupée de lui durant tout ce temps où il lui a fait confiance. Tous deux sont seuls au monde à ce moment précis. Toute personne est occultée pendant ce bref instant, ces adieux !!!!!!!!!

Il rejoint ainsi Bara et Calle, les deux bergers allemands, Tatou, Zoya, Clio et Abra les galgas, hautes sur pattes et pas apeurées pour un sou, Olivia l'imposante Mastin, qui a eu le temps de dire au-revoir à ses sauveurs avant de monter dans le camion, la petite Dorothy qui malgré ses trois kilos à peine, fait autant de bruit que la moitié des chiens du refuge réunis, ainsi que tous les autres...

 

Le départ me semble déchirant. Quelle joie de savoir ces vingt-quatre chiens en route vers le bonheur ! Pourtant, étrangement, c'est la vision de tous les loulous qui restent au refuge qui l'emporte,

Je repars de Cuenca l'esprit vide, le moral dans les chaussettes, le cœur lourd, mais lourd !

Nous regardons s'éloigner le refuge de Cuenca et tous ses occupants, ses bénévoles dont l'abnégation, le dévouement et la détermination forcent le respect, la pinède qui laisse rapidement place aux routes interminables et sinueuses.

Et moi, simplement, je promets à tous ces laissés-pour-compte de faire de mon mieux pour leur donner aussi une chance de quitter leur vie de souffrances, pour un quotidien plus doux, aux côtés d'une famille aimante. 

 

Léonie : Voilà ! Les portes se referment. Au-revoir à toute cette belle équipe. Les nerfs lâchent et mes larmes coulent à flots sans que je puisse les arrêter... Et surtout, ce dernier regard à tous ces pauvres loulous qui resteront là une fois de plus.

 

Nous partons en direction de Saragosse où nous resterons un court moment.

Julieta et Mili nous attendent. Très bel accueil également.

Nous n’avons visité qu’une partie du refuge car le temps nous était compté. Nous mangeons et chargeons tous les loulous adoptés, qui sont d’une beauté indescriptible.

Quelle déception de ne pas pouvoir rester plus longtemps, mais nous devons y aller.

J’ai pu voir ma belle Rubla, celle que personne ne regarde et qui est d’une gentillesse infinie.

 

Aurélie : Nous récupérons de belles galgas toute pimpantes, toilettées du museau jusqu’à la queue et joyeuses, comme peuvent l'être de jeunes belettes, heureuses qu'un peu d'agitation vienne perturber leur quotidien.

Il y a là Ninel, haute en couleurs et d'un naturel enchanteur,

Mélia, belle comme un cœur,

Zaïda, plus timide que ses copines mais qui ne peut s'empêcher de s'approcher pour voir ce qui se trame. Nous rencontrons également Ludo, le joyeux poilu,

Greco, le splendide croisé,

le beau Yaquito,

Vilma et Tirsa,

Blanquita, que nous laisserons derrière nous,

Musgo, si beau et si noble,

Rubla dont la rencontre bouleverse ma camarade de voyage. Beaucoup d'émotions là encore. Cela commence à faire beaucoup pour moi, mais je ravale mes larmes et vais de l'avant : il faut encore charger les chiens, vérifier leurs numéros de puce, discuter des dernières nouvelles.

Julieta est une belle personne, dont la rencontre restera gravée dans ma mémoire. Elle aussi est dotée d’un sacré tempérament de guerrière qui force le respect ! 

 

Et maintenant commence la route, la longue route jusqu'à Mazarin. Il fait nuit depuis longtemps. La pluie tombe à grosses gouttes. La fatigue commence à se faire sentir mais qu'importe, il faut avancer.

 

Léonie : Arrivés en France, nous faisons une halte chez Martine et son mari pour souffler, prendre un petit déjeuner, avant de repartir : dernière ligne droite pour l’arrivée à Mazarin.

Malgré la fatigue, l’excitation se fait sentir. Beaucoup de personnes, familles d’accueil et adoptants attendent leur loulou.

Enfin ! Nous voilà arrivés ! De nombreuses personnes sont présentes : les habitués et aussi des inconnus.

Ouverture des portes et déchargement des loulous sous le regard émerveillé des adoptants, à la vue de leur chien tant attendu.

Anubis a encore frappé ! Grand coup de théâtre ! Monsieur avait totalement changé de comportement : il avait SA maman ! Incroyable ! Magnifique ! Il se promenait avec fierté, aboyait, remuait la queue ! Quelle belle preuve d’amour ! Belle vie à toi !!!!!!!!!! Ce grand loulou prendra une belle revanche sur la vie.

Nous amenons Zaïda, cette belle galga à des adoptants très touchants, ainsi que Campo, grand gamin, magnifique également.

 

Aurélie : Quel bonheur ! Les galgas courent partout.

Dorothy commence à ne plus avoir suffisamment de coffre,

Asfa est infatigable et n'en finit pas de harceler Polca et Pippa pour qu'elles jouent avec lui,

Olivia se détend enfin auprès de son adoptante,

Calle fait des bonds,

Bara attend de voir ce qui se passe…

Tous ces rescapés de l'Enfer prennent un premier contact avec leur bonheur à venir...

 

Chacun prend progressivement congé. Je regarde autour de moi les personnes qui rendent ces petits miracles possibles.

Il y a là Isa, Frédérique et Béatrice que je ne connaissais pas, Christelle et Jean que j'aperçois de loin sans les reconnaître de prime abord, mon homme qui semble nager dans le bonheur, des enfants, des parents, des bénévoles, des gens contents et fiers du travail accompli, heureux de se retrouver tous ensemble et de constater l'aboutissement d'un travail de longue haleine.

Mes pensées vont alors à tous ceux qui, je le sais pour l'avoir de nombreuses fois vécu, ont attendu les nouvelles derrière leurs écrans d'ordinateur ou leurs téléphones, mes collègues délégués, les responsables des adoptions, des familles d'accueil, des co-voiturages, toutes ces belles âmes dévouées au sauvetage de ces malheureuses victimes de l'abandon et de la cruauté.

Merci à eux qui nous ont suivi, encouragé, botté les fesses quand nous étions en retard, à toute heure du jour et de la nuit.

Merci à nos familles qui ne nous ont pas lâchés, merci aux adoptants, aux familles d'accueil, aux bénévoles de France et d'Espagne, merci à vous, à nous, à eux, merci pour eux. 

 

Léonie : Quelle joie de tous les voir enfin en France, sauvés, avec leur famille, après ce très long voyage où ils étaient tous inquiets, apeurés. Enfin leur vie changera !!!!!!!!!!!!!! Belle vie à vous tous.

 

Ce voyage m’a permis de découvrir enfin les deux refuges d’où viennent mes chiens, les lieux et surtout de rencontrer toutes ces belles personnes et tous ces beaux loulous tous attachants.

Un de mes coups de cœur, à qui je ne pensais pas, c’est Litri. Un très beau pointer, attachant et qui a su y faire avec moi.

Ma belle Rubla est une de mes priorités. Je voulais absolument la voir. Je la regarde depuis tellement longtemps.

Je peux vous dire que les questions tournent dans ma tête. Un voyage plein d’émotions et qui sont encore présentes au moment où j’écris ces quelques lignes.

Ce voyage m’a complètement changée. Je ne serai plus jamais la même. J’ai été pendant quatre/cinq jours avec des personnes formidables et maintenant j’ai retrouvé ma vie, trop monotone.

Ce voyage est une expérience formidable mais me laisse le cœur lourd malgré tous ces chiens sauvés. Je pense plus à ceux qui restent et qui attendent depuis trop longtemps.

Mais je reviendrai, c’est promis.

Je tiens à remercier nos deux acolytes. Sans elles, je n’aurais pas pu connaître cette expérience. Je leur témoigne toute mon affection et mon dévouement. Elles ont du courage de renouveler chaque mois ce voyage.

Je suis très fière de faire partie de l’association. Sans vous, je n’aurais jamais vécu toutes ces belles choses.

Galgos France est une association où le travail d’équipe est bien présent.

Merci également à tous les bénévoles espagnols, merci à l’une d’eux, plus particulièrement : Marie-José, qui s’occupent des loulous tous les jours, quel que soit le temps et les difficultés qu’elle rencontre.

Il faut voir tous ces loulous qui la considèrent comme leur maman. La confiance qu’ils lui témoignent est exemplaire, c’est magnifique à voir.

Je tiens également à remercier Julieta de Saragosse. Elle a sauvé mes loulous et je ne la remercierai jamais assez. Un grand merci également à ceux qui étaient présents dimanche matin : bénévoles, délégués, adoptants. Nous savons pourquoi nous nous battons aujourd’hui. Merci à vous tous !!!!!!!!!!!!!

 

Aurélie : Aujourd'hui ma vie a repris son cours normal et pourtant je ne suis plus la même. Le souvenir de ce voyage restera gravé en moi à jamais, car jamais je ne pourrai oublier tous ces regards posés sur moi dans ce petit refuge d'Espagne, ces cœurs pleins d'espoir, ces humanités consacrées à une tâche infinie, ces refuges que nous nous efforçons chaque jour, chaque mois, chaque année de vider et qui se remplissent inlassablement.

Comme l'ont dit de nombreux voyageurs avant moi : "Maintenant, je sais d'autant plus pourquoi je me bats".

J'oublie sûrement beaucoup de détails, peut-être aussi des noms, et j'en suis désolée. Sachez que j'ai fait de mon mieux pour restituer le plus fidèlement possible mon aventure et mes ressentis.

 

Léonie, Déléguée 28

Aurélie, Déléguée 91